RAPPORT SUR LES DECLARATIONS DU MINISTRE RUSSE DES AFFAIRES ETRANGERES SERGEY LAVROV SUR LE CONFLIT ENTRE L'AZAWAD ET LE GOUVERNEMENT MALIEN.

Rapport sur les déclarations du ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov sur le conflit entre l'Azawad et le gouvernement malien

Introduction : Lors d'une conférence de presse tenue avec des représentants de l'Union africaine, le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, a noté que le conflit actuel entre l'Azawad et le gouvernement malien avait des dimensions historiques, culturelles et géographiques complexes. Cette déclaration visait à mieux comprendre les défis auxquels la région est confrontée et reflétait la reconnaissance officielle de l'impact des décisions coloniales sur la situation actuelle.

Contenu des déclarations : M. Lavrov a souligné que les frontières actuelles du Mali, qui ont façonné le pays tel qu'il est aujourd'hui, sont le fruit de décisions coloniales qui n'ont pas tenu compte des caractéristiques culturelles, sociales et religieuses des peuples de la région. Il a expliqué que ces frontières ont été tracées sans consultation ni consentement des communautés locales, ce qui a conduit à un conflit permanent qui n'a pas encore été correctement diagnostiqué. Dans ce contexte, M. Lavrov a estimé que les solutions proposées pour ce conflit doivent être plus justes et mieux adaptées aux réalités culturelles, sociales et politiques de la région.

Mettre l'accent sur la dimension historique du conflit : Les déclarations de Lavrov replacent incontestablement le conflit entre l'Azawad et le gouvernement malien dans son contexte historique. Ce conflit n'est pas récent, il s'inscrit dans le prolongement de l'époque coloniale où les frontières ont été tracées arbitrairement sans tenir compte de la diversité sociale et culturelle des peuples de la région. Les frontières imposées à cette époque ont également conduit à la formation d'États composés d'une variété d'ethnies et de langues, jetant une ombre sur la stabilité de ces États au fil des décennies.

Réactions du Front de libération de l'Azawad : Dans ce contexte, Mohamed Mouloud Ramdane, porte-parole du Front de libération de l'Azawad (FLA), a déclaré que les déclarations de M. Lavrov représentaient un pas important vers la reconnaissance de la réalité de l'Azawad. Il a souligné que le fait de reconnaître que le conflit s'inscrit dans une histoire longue et complexe contribue à sensibiliser la communauté internationale à la nécessité de résoudre ce conflit en tenant compte des spécificités culturelles et sociales du peuple de l'Azawad.

Implications politiques et géographiques : Ces déclarations ouvrent la voie à la mise en évidence de la question de l'indépendance politique du peuple de l'Azawad. En soulignant que le conflit trouve son origine dans les divisions coloniales, elles soulèvent d'importantes questions sur la validité des frontières actuelles, considérées comme une relique du passé colonial. La déclaration souligne également l'importance d'envisager des solutions plus globales basées sur la volonté des peuples de déterminer leur propre destin, ce qui pourrait conduire à des changements politiques significatifs dans la région.

Conclusion: Les déclarations de Sergey Lavrov interviennent à un moment sensible et représentent un pas en avant pour éclairer la situation dans l'Azawad et le gouvernement malien d'un point de vue historique et politique. Ces déclarations constituent un appel à reconsidérer les décisions coloniales qui continuent d'avoir un impact sur la réalité quotidienne de la région, renforçant l'importance de la recherche de solutions justes et globales qui garantissent le respect de la vie privée des peuples concernés.

Nouvelles de la Voix de la Liberté de l'Azawad 03-04-25


Lecture d'un événement historique important :
Quiconque pense que le discours prononcé aujourd'hui à Moscou par le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov devant les putschistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso n'était qu'un discours destiné à la consommation médiatique est soit mal informé de l'histoire de la diplomatie russe, soit totalement ignorant de la manière dont Moscou mêle habilement politique dure et puissance douce (soft power).

Dans son discours, Lavrov a indirectement mais judicieusement reconnu l'essence du différend historique entre la région de l'Azawad et le Mali en particulier, ouvrant ainsi une nouvelle phase dans un conflit ancien-nouveau que les puissances régionales et internationales, en premier lieu l'Algérie, ont longtemps tenté d'occulter.

La Russie est aujourd'hui bien consciente qu'elle s'est empêtrée dans les sables mouvants de l'Azawad et que, grâce aux "conseils" de son conseiller, l'Algérie, elle s'est lancée dans une aventure peu judicieuse en déployant le groupe Wagner au Sahel, dans le but d'écraser la révolution de l'Azawad. Cependant, les calculs ont changé dès que les Émirats arabes unis, alliés du Maroc, sont entrés dans l'équation, ce qui a incité l'Algérie à se retirer rapidement des coulisses et à entrer dans un simulacre de confrontation avec les putschistes soutenus par la Russie.

C'est là que les problèmes entre les putschistes du Sahel et les généraux de Tebboune ont commencé, après que l'Algérie a senti que les EAU cherchaient une solution politique en douceur au problème de l'Azawad en échange d'un partenariat économique clair sur les ressources de la région. Le discours de Lavrov aujourd'hui n'est peut-être pas qu'une simple position diplomatique ; il pourrait représenter le début de la fin non annoncée de l'alliance entre les putschistes du Sahel et la Russie. Nous ne devons pas oublier que les Azawadis ont tout ce dont la Russie a besoin, et que la Russie n'obtiendra ce qu'elle veut que par leur intermédiaire !

Akli Sh*kka 03-04-25


Extrait du discours de Sergei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, lors d'un point de presse avec des représentants de l'AES.

Nous disons à M. Sergei Lavrov que le conflit entre l'Azawad et les autorités centrales de Bamako illustre parfaitement la question qu'il a soulevée et nous nous réjouissons que cette réalité soit enfin reconnue.

Les frontières actuelles du Mali sont le résultat d'une décision coloniale qui, sans tenir compte des multiples spécificités de notre peuple, l'a rattaché à cet Etat sans consultation ni consentement.

Comme nous l'avons toujours affirmé, ce conflit, enraciné dans une histoire longue et complexe, a des dimensions politiques et géographiques essentielles. Pourtant, il n'a jamais fait l'objet d'un véritable diagnostic permettant d'y apporter des solutions justes et appropriées.

Mohamed Elmaouloud Ramadane 03-04-25


Il ne s'agit pas d'un simple discours destiné à la consommation médiatique comme l'a écrit M. Akli Sh*kka. Nous *espérons* qu'il s'agira d'une bonne nouvelle dans l'obscurité et la terreur que le peuple de l'Azawad a été forcé de vivre sous le gouvernement malien depuis les années 1960. Il est temps que le peuple azawadien voie sa situation reconnue. L'avenir nous le dira.

Groupe de soutien à l'Azawad 03-04-25


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