
La dernière attaque de drones par l'armée malienne et Wagner frappant des civils à Talhandak Le 22 avril 2025 est un exemple de la politique menée par les autorités de Bamako. Il s'agit d'une politique de punition collective de toute région soupçonnée de sympathiser avec les mouvements de résistance de l'Azawad ou de refuser de se soumettre à l'influence militaire malienne.
Parmi les violations documentées les plus notables, on peut citer
Les exécutions extrajudiciaires sans procès ni procédure judiciaire. - Par exemple : Selon les rapports - Le 25 avril 2025, 12 personnes ont été emmenées par Wagner de Tinbouctou à Inkorkor où elles ont été sommairement exécutées puis enterrées sur place.
Arrestations arbitraires et tortures dans des prisons secrètes.
Incendie de maisons et de camps et déplacement de familles.
Destruction de biens civils, y compris de voitures et de fermes.
La dégradation de l'environnement résultant de l'incendie des forêts et des zones résidentielles, qui constitue une forme de pression coercitive sur la population locale.
Et le silence international ? Aussi silencieux que les tombes...
Ce silence honteux doit sans aucun doute avoir son propre agenda. S'agit-il de sacrifier l'humanité sur l'autel sanglant des intérêts et de la cupidité ?
Les organisations internationales et la communauté internationale n'ont émis aucune dénonciation ou condamnation, verbale ou écrite, et n'ont mené aucune enquête, gardant un silence suspect.
Et pendant ce temps, l'armée malienne et Wagner continuent de commettre des crimes hideux qui sont à la fois des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Quand découvrira-t-on la prochaine tombe collective cachée avec des victimes civiles abattues ou décapitées ? Quand la prochaine frappe de drone touchera-t-elle une famille endormie ou un bus public ? Quand la prochaine personne prise au hasard sera-t-elle arrêtée pour ne plus jamais être revue ?
Quand cette folie diabolique cessera-t-elle ?
Talhandak : Un appel à la conscience mondiale :
Le Front de Libération de l'Azawad demande d'urgence une enquête internationale sur les crimes de guerre commis dans le nord du Mali et la fin de la couverture politique et diplomatique des autorités maliennes. Il demande également la démilitarisation de l'armée de l'air malienne, ou au moins sa restriction internationale au vu de l'utilisation criminelle actuelle des drones.
Ce qui s'est passé à Talhandak n'est pas une exception ; il fait partie d'une longue série sanglante dirigée par Bamako et produite par Wagner, tout en étant diffusée en direct sous les yeux du monde "civilisé".
Combien de temps le sang de l'Azawadi restera-t-il sans valeur ? Quand la conscience mondiale se mobilisera-t-elle pour sauver un peuple massacré sous le couvert de la "guerre contre le terrorisme" ?
Groupe de Soutien de l'Azawad
25-04-26