Compte Rendu de l'Attentat d'Amasrakad – 16 mars 2024

Localisation : Village d'Amasrakad, Nord du Mali

Date : 16 mars 2024

Pertes en vies humaines : 13 civils, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées

Détails de l'incident :

Selon une enquête menée par le groupe Wamaps, spécialisé dans le Sahel, les forces maliennes ont utilisé un drone Bayraktar TB2 pour mener une frappe aérienne sur le village d'Amasrakad. Les images prises sur le terrain montrent des restes de munitions guidées MAM-L, fabriquées par la Turquie et utilisées par les armées de l'OTAN, ce qui indique la provenance de l'arme utilisée.

Preuves à l'appui :

1. Restes de munitions - La bande jaune des bombes est visible, une norme utilisée pour les munitions de l'OTAN contenant des explosifs.

2. Confirmation par des témoins oculaires - Des habitants ont déclaré avoir entendu des drones avant les frappes.

3. Analyse des experts militaires - Les images montrent une correspondance entre les munitions utilisées et les munitions TB2 fabriquées en Turquie.

Les résultats :

Il est probable que les bombardements aient visé des civils sans discrimination, ce qui peut constituer un crime de guerre au regard du droit international. L'utilisation répétée de ces drones pour cibler des villages soulève des questions sur le soutien militaire dont bénéficie le Mali et sur la responsabilité des pays qui exportent ces armes.

Recommandations :

*Établir une enquête internationale indépendante pour identifier les responsables.

*Imposer des contrôles sur l'utilisation des drones pour des assassinats aveugles.

*Documenter les preuves et les soumettre à la Cour pénale internationale.

**Vous prétendez défendre les droits de l'homme, mais vos bombes tuent des innocents.

Cette image et le rapport qui l'accompagne mettent en évidence l'utilisation de munitions MAM-L, des munitions guidées intelligentes utilisées par les drones turcs, tels que le Bayraktar TB2. La bande jaune, qui indique la présence d'explosifs et fait partie des normes de codage des munitions de l'OTAN, indique la source de ces armes.

Si ces munitions ont été utilisées contre des civils à Amasrakad, comme l'indiquent les enquêtes, cela soulève de sérieuses questions sur les parties qui fournissent des armes au Mali et sur la responsabilité juridique et morale des pays qui fabriquent et fournissent ces armes.

L'utilisation de munitions intelligentes dans le cadre de bombardements aveugles contre des populations civiles constitue un crime de guerre au regard du droit international.

Il s'agit d'un crime manifeste qui nécessite une enquête internationale urgente.

Le ciblage de civils avec des munitions guidées de précision comme le MAM-L utilisé par les drones TB2 ne peut être dissimulé. L'utilisation de ces armes contre des villages et des zones résidentielles constitue une violation grave du droit international humanitaire, qui interdit de prendre pour cible des non-combattants.

Le silence et l'indifférence de la communauté internationale à l'égard de ces crimes soulèvent des questions sur la politique de deux poids, deux mesures en matière de violations des droits de l'homme. Les pays qui fournissent ces drones et ces missiles aux armées portent une responsabilité juridique et morale et ne peuvent se soustraire aux conséquences de ces bombardements qui ont coûté la vie à des innocents.

Ce crime doit être documenté, et les organisations de défense des droits de l'homme et les tribunaux internationaux doivent être invités à enquêter et à demander des comptes. La justice ne passe pas par le silence, mais par la découverte de la vérité et l'exigence d'une juste rétribution.

Un système chaotique nuit à tout le monde !

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Voix de la Liberté de l'Azawad

04-04-25


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