
Introduction.
L'Azawad a toujours été une terre d'un seul peuple, malgré sa diversité ethnique et linguistique. Ce peuple rassemble une histoire commune, des souffrances et une culture authentique, mais la colonisation française d'abord, puis le Mali et le Niger ensuite, se sont employés à le diviser, à semer la discorde et à disperser son identité.
Les crimes qui ont eu lieu dans l'Azawad entre 2021 et 2022 ne sont pas des attaques aléatoires de groupes terroristes, mais le résultat de politiques malveillantes adoptées par les gouvernements du Mali et du Niger, avec le soutien de la France, pour s'assurer que l'Azawad reste faible et déchiré. Aujourd'hui, les Azawadis vivent dans l'amère réalité des massacres, des déplacements et des génocides, dans un silence international honteux.
Azawad : l'unité du peuple face à la division artificielle.
Malgré les différentes composantes ethniques de l'Azawad, elles appartiennent toutes au même tissu, puisque la plupart des habitants de la région parlent le tamasheq, l'un des dialectes amazighs indigènes, qui les relie à une histoire ancienne remontant à des milliers d'années. Cependant, le Mali et le Niger se sont efforcés de brouiller cette identité, en utilisant des outils tels que la répression, la marginalisation et la fomentation de conflits entre les tribus.
La politique de ségrégation ethnique : Le Mali a essayé de créer une hostilité artificielle entre les Touaregs, les Arabes, les Peuls et les Songhaïs, dans le but de les faire se battre au lieu de s'unir contre le pouvoir oppresseur.
Soutien aux milices locales : à chaque fois qu'il y a des signes d'unité entre les Azawadis, le Mali et le Niger sont intervenus avec le soutien de groupes armés locaux, pour s'assurer que le conflit interne se poursuive, tandis que l'armée gouvernementale se tient à l'écart de toute confrontation directe.
Exploitation des groupes terroristes : ISIS et Jemaah Islamiyah et Musulmans n'étaient pas seulement des organisations extrémistes, mais des outils utilisés par les gouvernements régionaux pour affaiblir l'Azawad, car ces groupes ont été dirigés pour frapper certaines zones, laissant d'autres intactes, en fonction d'agendas politiques spécifiques.
Grands massacres : les vrais responsables.
- Massacre de Tamlet (2021)
Le village de Tamelt a fait l'objet d'une attaque brutale de la part d'ISIS, qui a entraîné la mort de plus de 300 civils, dont la plupart étaient des bergers bédouins qui n'avaient rien à voir avec les conflits politiques ou militaires.
Le Mali n'est pas resté inactif, il a laissé ISIS s'étendre et perpétrer le massacre sans interférence.
- Massacres d'Aghazragan et de Tlatlit (2021-2022)
Les deux villages ont été le théâtre d'attaques sanglantes qui ont fait plus de 1 000 morts, brûlé des maisons, pillé des biens et déplacé des habitants.
Les autorités maliennes et nigériennes n'ont fait aucun effort pour protéger ces villages.
Voix de la Liberté de l'Azawad
21-03-25