
Le Mali n'était pas un État national au sens moderne du terme, mais plutôt une entité fonctionnelle créée pour servir la structure coloniale française. Après l'indépendance formelle, la structure économique de base n'a pas changé, les ressources continuant à être exploitées de la même manière.
Asservissement du bétail et des éleveurs : La France a imposé aux Touaregs des formes d'impôts en nature, comme la "taxe sur le bétail", qui ont conduit à la destruction du système économique traditionnel basé sur la liberté de mouvement et d'échange.
L'État malien est une extension de ce modèle : Après l'indépendance, le Mali n'a pas construit une économie productive au service de toutes ses composantes, mais a continué à drainer les ressources de l'Azawad au profit de la classe dirigeante de Bamako, faisant de lui un "colonisateur local".
Soutenir la théorie philosophique :
Frantz Fanon, dans son livre "Les misérables de la terre", parle de la "bourgeoisie nationale" qui continue à jouer le rôle de médiateur entre les puissances coloniales et les peuples opprimés, au lieu de construire un modèle économique indépendant.
2. Philosophie de l'hégémonie culturelle : "Le colonialisme linguistique et cognitif
Comment la langue et la religion ont-elles été utilisées comme outils de contrôle ?
Exclusion de la Tamacheki : Le Mali a imposé le français comme langue officielle et l'arabe comme langue religieuse, ignorant la langue tamacheki qui constituait l'identité des Touaregs. Il s'agit d'une sorte de colonialisme culturel qui fait que les Touaregs se sentent aliénés dans l'État qui leur est imposé.
La religion comme outil d'apprivoisement : Le Mali a adopté l'islam comme outil politique sans reconnaître la spécificité religieuse des Touaregs, qui avaient un système religieux et social différent de la conception officielle malienne de l'islam.
Soutenir la théorie philosophique :
Michel Foucault, dans sa théorie du discours et du pouvoir, explique comment l'État utilise la langue et les institutions religieuses comme outils pour contrôler la conscience collective des peuples opprimés.
3. La philosophie de l'État défaillant : "Quand l'État ne se réalise pas"
Le Mali, modèle d'État défaillant.
Le Mali n'a pas construit un projet national incluant toutes ses composantes, mais s'est appuyé sur des politiques d'exclusion et de répression, ce qui a conduit à l'effondrement de sa légitimité dans de vastes régions comme l'Azawad.
L'État, selon Max Weber, est fondé sur le monopole de la violence légitime. Mais au Mali, ce monopole s'est transformé en répression ethnique contre les Touaregs, ce qui a fait perdre à l'État sa légitimité morale.
Soutenir la théorie philosophique :
Pour Thomas Hobbes, l'État naît de l'existence d'un contrat social entre le gouvernant et le gouverné. Dans le cas du Mali, ce contrat n'a jamais été signé avec l'Azawad, ce qui signifie que les Touaregs ne doivent pas d'allégeance à un État qui n'a pas reconnu leur existence.
Conclusion: Le Mali n'a rien offert à l'Azawad, parce qu'il n'était pas un État pour l'Azawad à l'origine !
If we look deeply, we find that Mali did not offer anything to Azawad, because it was not interested in its development or integration.
The state was little more than a “colonial agent,” created to safeguard French interests while enabling a ruling elite in Bamako to exploit resources.
La vraie question n'est donc pas : "Qu'est-ce que le Mali a fait pour l'Azawad ? "Qu'est-ce que le Mali a fait pour l'Azawad ?" mais : "Pourquoi le Mali est-il encore dans l'Azawad ?".
Pourquoi Le Mali est-il Encore dans L'Azawad ?
La voix de la liberté de l'Azawad 01-03-25