
Il est rapporté, en date du 30 avril, par l'ONU et le Site web de Tanakraque des experts des Nations unies ont exprimé leur vive inquiétude au sujet du massacre d'une majorité de fulanis au Mali, qui a eu lieu en décembre dernier. dont nous avons parlé icioù au moins 60 personnes ont été torturées et exécutées sommairement près du camp militaire de Kwala.
Les Nations unies parlent d'"exécutions arbitraires présumées" et de "disparitions forcées", ce qui pourrait être assimilé à des crimes de guerre et à des crimes contre l'humanité.
Les experts de l'ONU ont appelé les autorités maliennes à ouvrir une enquête indépendante, transparente et immédiate, conforme aux normes internationales, considérant que l'inaction de l'État du Mali constitue une violation du droit à la vie.
Comme d'habitude, l'armée malienne a déclaré qu'elle "combattait des terroristes" ... mais cette déclaration devient de plus en plus creuse.
Les Nations unies déclarent que le droit humanitaire international doit être respecté et que les gouvernements doivent, conformément à la stratégie antiterroriste mondiale des Nations unies, s'attaquer aux causes profondes de la violence pour lutter efficacement contre le terrorisme.
Les causes profondes telles que la marginalisation, l'impunité, les violations des droits de l'homme, la discrimination, l'exclusion politique, la marginalisation socio-économique et la mauvaise gouvernance. Ainsi que droits de l'homme qui le sont assurément non respecté.
Des choses dont le peuple de l'Azawad souffre d'un manque total, aux mains des autorités maliennes et des mercenaires Wagner. Marginalisés, terrorisés et soumis à un génocide systématique comme ils l'ont été depuis les années 60.
Selon les Nations unies, "en vertu du droit international, les commandants militaires et autres supérieurs, y compris les fonctionnaires, peuvent être tenus pénalement responsables des crimes commis par les forces armées placées sous leur commandement et leur contrôle effectifs".
Nous espérons que la justice et la transparence permettront de mettre un terme à ces massacres répétés de civils.
Groupe de Soutien de l'Azawad
30-04-25