
Au fur et à mesure de l'évolution de l'affaire du drone abattu, nous ajouterons des mises à jour.
Selon les médias, le Mali a acquis deux de ces drones turcs Akinci à l'automne de l'année dernière pour en faire les drones les plus puissants de son arsenal. Mais hier, l'un d'entre eux a été abattu. Ce type de drone a été utilisé comme une arme mortelle contre les civils et a joué un rôle majeur dans le génocide en cours contre le peuple Azawadi.


L'Algérie affirme que c'est elle qui l'a abattu parce qu'il a violé l'espace aérien algérien (pendant un court instant). Le Mali, quant à lui, affirme que c'est un manque de connexion satellite qui a provoqué la chute de l'avion, et comme d'habitude, il ne veut pas reconnaître l'armée azawadienne. Il est intéressant de noter qu'ils ont justifié cette lourde perte par le fait que l'armée azawadienne n'a pas été en mesure d'assurer sa sécurité. 25, 26 et 27 juillet en raison du facteur vent, au même endroit.
Il est également intéressant de noter qu'il existe deux déclarations officielles différentes du Mali et de l'Algérie, qui donnent deux versions complètement différentes.
Alors qu'il était en l'air et qu'il s'est enflammé avant de tomber et de toucher le sol, ce qui apparaît clairement dans les photos et les clips vidéo, qui ont été documentés et diffusés par les combattants de l'ALF.
Et si c'est l'Algérie qui a abattu le drone comme ils le prétendent, pourquoi le Mali n'a-t-il pas visé le sol algérien avec le second drone ? Au lieu de cela, ils ont visé un véhicule d'orpailleurs à Inatayara, un site d'extraction d'or près de Tinzawatène. Bilan : 6 civils tués, 4 Tchadiens, 2 Azawadiens et plusieurs blessés sur un véhicule chargé d'essence et d'orpailleurs étrangers. Même les étrangers doivent perdre la vie à cause des frappes de drones maliens.
Malgré les différents rapports sur l'identité de la personne qui a abattu le drone, l'essentiel est que le drone envoyé par le Mali et utilisé comme boucherie pour les civils a été abattu et que la carcasse se trouve entre les mains du Front de libération de l'Azawad.


Déclarations algériennes et maliennes. Notez la date du communiqué de presse malien.
Comme nous le savons tous, plusieurs puissances combattent l'Azawad avec différents moyens et à différents niveaux, depuis le bombardement de civils en les qualifiant de terroristes jusqu'à l'incendie du sol et l'empoisonnement des animaux, en passant par l'utilisation d'une vaste machine de propagande mensongère. Il y a plusieurs personnes (y compris des traîtres de l'intérieur) qui ne veulent pas voir l'Azawad devenir un pays libre, indépendant de l'occupant malien.
Mais leur propagande ne change rien au fait que le Front de libération de l'Azawad est devenu un front militaire fort qui sait qu'il se bat pour une cause juste, qui a le peuple azawadien derrière lui, et qu'il ne peut pas vaincre si facilement. Les Azawadiens n'ont pas abandonné leur combat en 64 ans.
Et lisez aussi notre premier message publié hier soir.
LE MALAISE DE LA TECHNOLOGIE TURQUE

*Le malaise de la technologie turque* : A Tinzawaten, l'Algérie accepte un acte qu'elle n'a pas commis *Sauver un État et son fleuron industriel*
Si la Turquie demandait à un État tiers d'assumer la responsabilité de la destruction d'un de ses drones plutôt que de reconnaître sa perte au profit des bergers azawadiens, ce serait bien plus qu'une simple manœuvre diplomatique : il s'agirait d'une tentative désespérée d'éviter une humiliation technologique et militaire.
Un drone Bayraktar TB2, fleuron de l'ingénierie turque, abattu dans une zone de guerre asymétrique par des combattants aguerris du désert ? Inconcevable pour Ankara. L'image de puissance projetée par ces appareils s'effondrerait face à une telle réalité.
Mais Tinzawaten n'est pas un théâtre d'ombres, c'est un carrefour où chaque action est scrutée, chaque mensonge démonté, chaque victoire inscrite dans la mémoire des dunes. Dans cette région stratégique, l'opinion publique de l'Azawad et du Sahel n'est ni naïve ni aveugle. Elle sait reconnaître les rapports de force et les récits imposés.
Derrière cette mise en scène, une autre dynamique est à l'œuvre. Qui cherche à se protéger ? Qui est mécontent de la montée en puissance du Front de libération de l'Azawad (FLA) ? Chaque succès du FLA est un défi lancé aux puissances qui ont sous-estimé la résistance et la capacité de frappe des combattants du désert. Chaque drone abattu, chaque position reprise, chaque embuscade réussie envoie une onde de choc dans le paysage géopolitique régional.
Mais en tentant de manipuler la vérité, certains risquent de se heurter à une réalité plus implacable : au Sahel, la force ne se mesure pas seulement à l'aune d'un armement sophistiqué, mais à la capacité de tenir le terrain, de gagner les cœurs et d'imposer sa version des faits. Et sur ce point, les peuples du désert ne sont jamais dupes.
*Achibrich kalakala* Azawad libre
Iman Ag Adagh
02-04-25

Groupe de Soutien de l'Azawad
02-04-25