Pourquoi la communauté internationale, l’Union européenne, l’Union africaine, la CEDEAO, le Maghreb et les organisations humanitaires restent-ils silencieux face aux massacres de populations sahéliennes, et plus particulièrement au Mali, par l’armée malienne et le groupe Wagner ?
Est-ce par indifférence, par complaisance ou par calcul géopolitique ? Pourquoi ces organisations, si promptes à dénoncer les crises ailleurs, semblent-elles fermer les yeux sur les atrocités commises dans cette région ?
La souveraineté brandie par la junte malienne justifie-t-elle l’inaction face aux crimes de masse ?
Et qu’en est-il des organisations humanitaires ? Ont-elles vraiment oublié ces populations ou sont-elles empêchées d’agir par des contraintes sécuritaires et politiques ? La peur des représailles, les restrictions d’accès et le manque de volonté internationale expliquent-ils leur absence ?
Finalement, comment justifier cet abandon du Sahel, alors que les populations, prises entre la violence d’État et les attaques djihadistes, continuent de payer le prix du chaos ?
Le génocide est un crime, le déplacement forcé est un crime, le viol est un crime, la torture est un crime, les attaques contre les civils sont des crimes – et tout cela est fait en Azawad par l’armée malienne et les mercenaires russes Wagner ! Tout cela est fait – Quotidiennement.
Il est donc URGENT ! d’agir !
Pourquoi la Cour pénale internationale n’intervient-elle pas en ouvrant une enquête et en émettant un mandat d’arrêt contre ces dirigeants pour crimes de guerre contre l’humanité ?
Les 4 points de critères sont tous respectés, (le crime de génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre qui constituent des infractions graves aux conventions de Genève et le crime d'agression). Les preuves sont accablantes et sont enregistrées par de nombreuses personnes, et sont sur les réseaux sociaux et dans la presse.
Mais comme nous le savons à travers les rapports en ligne, la junte au pouvoir ne s’intéresse absolument pas aux droits de l’homme et par conséquent, son bureau (la Cour pénale internationale) à Bamako n’est probablement pas le moyen de mener des enquêtes qui conduisent à des résultats transparents et véridiques.
Les agressions se poursuivent à tout moment, à n'importe quel jour et à n'importe quelle heure, et partout dans l'Azwad et dernièrement cette semaine, la province de Tombouctou connaît une grave escalade dans la répression de l'armée malienne, appuyée par les mercenaires Wagner, alors que des civils non armés ont été soumis à d'horribles exactions lors d'opérations militaires, l'une d'elles s'est produite dans la zone de Tabagout au nord de Goundam.
Selon les informations recueillies sur le terrain, les forces combinées de l'armée malienne et des mercenaires de Wagner ont exécuté un certain nombre de civils à bout portant et détruit des biens en incendiant délibérément des habitations, des cultures agricoles et des articles ménagers, ainsi qu'en détruisant des zones de pâturage. Jusqu'à présent, trois hommes ont été brutalement tués, tandis que trois femmes ont été grièvement blessées avec des fractures ouvertes et se trouvent dans un état critique.
Et le 17 février, pas moins de 24 passagers civils, parmi lesquels des femmes et des enfants, ont été sauvagement exécutés par Wagner, et comme si cela ne suffisait pas, ils ont continué à tuer des animaux à proximité et à brûler des maisons ! Si ce n'est pas à la fois un crime contre l'humanité et un acte de terrorisme, comment peut-on alors qualifier cela ?
Tout un peuple est soumis à un génocide par le gouvernement malien et les mercenaires de Wagner payés pour tuer ces pauvres civils. Et ils sont contraints de quitter leurs villages et leurs villes. Cela se passe en l'absence de couverture médiatique et internationale et avec le soutien et la dissimulation de certaines personnes qui sont censées être leurs frères. Le moins qu'ils puissent faire est de condamner ces crimes, mais ils ne l'ont pas fait.
Un jour, ils devront répondre de chaque goutte de sang innocent qu’ils ont sur les mains.
Nous appelons la communauté internationale à agir contre ce génocide calculé du peuple de l’Azawad !
Groupe de Soutien de l'Azawad
15-02-25
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