
La réalité pour chaque Azawadien dans ce qu’on appelle « l’État du Mali », où la discrimination et le racisme sont ancrés dans la structure de cette entité artificielle, est que peu importe les efforts qu’un Azawadi fait pour s’intégrer, il reste un étranger, un non-appartenant. Un simple nom, une couleur de peau ou un dialecte suffisent à faire de vous une cible.
Naître dans un pays et s’entendre dire que l’on n’en est pas originaire, alors que nos ancêtres y vivaient bien avant la création de l’État du Mali, être traité comme un citoyen de seconde zone parce que l’on n’est pas Mandingue ou Bambara, se voir refuser des droits simplement parce que l’on est Azawadi – voilà ce que sont ces sales politiques qui alimentent la haine et exposent la fausseté du patriotisme auquel elles se voilent la face.
Mais ils se trompent s’ils pensent que l’exclusion fera oublier aux Azawadis qui ils sont. Au contraire, chaque regard de supériorité, chaque insulte, chaque injustice, fait croire à l’Azawadi qu’il n’est pas du Mali et qu’il ne le sera jamais.
Le Mali n’est pas une patrie, mais une prison pour les Azawadis, implantée par la France et nourrie par des régimes corrompus. Ceux qui refusent de reconnaître la réalité de l’Azawad aujourd’hui la comprendront quand le peuple libre sera au pouvoir demain.
La carte montre la région de l'Azawad avec ses frontières historiques, qui incluent les régions de Kidal, Tombouctou, Gao et Taoudenni, terres revendiquées par les Imaguen (Touaregs) et leurs alliés dans le cadre de leur lutte pour l'autodétermination et l'indépendance. Cette carte représente une réalité historique et géographique qui contredit la propagande officielle qui tente de marginaliser la cause de l’Azawad et masquer son identité indépendante. Pour ceux qui ne connaissent pas l’Azawad, c’est une terre qui a résisté et continue de résister à l’occupation malienne et à la domination étrangère.
AZAWAD FREEDOM VOICE 15-02-25