UN DRONE MALIEN TUE UN NOURRISSON, UNE PETITE FILLE ET DEUX FEMMES - UN GÉNOCIDE EST EN COURS DANS L'AZAWAD.

Une attaque de drone de l'armée malienne dans la nuit du 21 au 22 mars 2025 à Achibagho a tué une fois de plus des civils innocents dans l'Azawad. Cette fois-ci, les victimes étaient un nourrisson, une petite fille et deux femmes. Une femme et un enfant ont été tués sur le coup, et une autre femme a été blessée.

Un génocide est en cours dans l'Azawad, et il se déroule dans un silence assourdissant, alors que la souffrance du peuple azawadien reste largement ignorée.

Quand cela s'arrêtera-t-il ? Le silence est presque total. Ils sont vraiment innocents. 

Ceux qui ne sont pas innocents sont l'armée malienne, Wagner et la Turquie qui vendent ces drones à des régimes militaires qui se livrent à des génocides, ainsi que tous ceux qui les soutiennent et indirectement tous ceux qui gardent le silence alors qu'ils auraient pu faire ou dire quelque chose. L'histoire se souviendra et la justice sera rendue.

Existe-t-il une chance de parvenir à une solution diplomatique ou pacifique, ou la situation a-t-elle atteint un stade où l'on ne peut y répondre que par la force ?

Nous craignons d'en arriver là bientôt, à moins que quelque chose ne se produise, car c'est impossible à long terme. Comment éviter des victimes innocentes ? C'est au Mali de répondre aux efforts diplomatiques... C'est au Mali d'arrêter le génocide... C'est au Mali d'arrêter de payer Wagner... d'arrêter d'acheter des drones turcs... Vont-ils arrêter ? honnêtement, nous ne le pensons pas, ils ne veulent pas la paix ou toute autre solution pacifique. Mais c'est très simplifié, il y a d'autres forces derrière le génocide.

Groupe de soutien de l'Azawad, Azawad Freedom Voice, Toumast Info

22-03-25


Communiqué de presse de Toumast Info :

Une fois de plus, le peuple de l'Azawad est victime d'atrocités abominables.

Dans la nuit du 21 au 22 mars 2025, à minuit, un campement nomade de la localité d'Achibagho, située dans la région de Kidal, a été la cible d'une frappe meurtrière d'un drone turc Marké TB2, utilisé par le régime militaire de Bamako. Parmi les victimes, un nourrisson, une petite fille et deux femmes ont perdu la vie dans cette attaque inhumaine. Ce massacre, comme tant d'autres, est le triste reflet de la violence incessante que subit notre peuple.

Cette tragédie n'est malheureusement qu'une infime partie des crimes quotidiens perpétrés par l'armée malienne et ses alliés mercenaires russes. Chaque jour, nous assistons à des attaques aveugles, des bombardements, des exécutions sommaires. Des dizaines de civils tombent sous les balles, victimes d'une répression sans fin. La violence de ces régimes et de leurs milices est sans limite et il ne se passe pas un jour sans que le sang de notre peuple ne soit versé.

Un génocide est en cours dans l'Azawad, et le monde semble fermer les yeux.

La communauté internationale, censée jouer un rôle de médiateur et protéger les droits de l'homme, s'est révélée totalement inefficace dans cette crise.

La passivité de l'ONU, de l'Union européenne et d'autres organisations internationales face à cette violence est tout simplement inacceptable. Nous nous interrogeons sur leur rôle : à quoi servent-elles si elles n'agissent pas alors que des innocents sont exterminés chaque jour ? Nous n'avons reçu aucune aide significative, aucune pression sur les responsables de ces atrocités, et leur silence est complice de l'horreur que nous vivons.

Le temps est venu pour les peuples du Sahel de se soulever.

Si l'internationalisme ne répond pas à l'appel de l'Azawad, c'est aux peuples eux-mêmes de se défendre. Les peuples du Sahel ne peuvent plus attendre que la communauté internationale se réveille. L'heure est à l'autodéfense, à l'unité et à l'engagement total. Si ce n'est pas maintenant, quand ? Si nous ne nous levons pas pour défendre notre terre, nos droits et notre dignité, nous risquons d'être rayés de la carte du Sahel.

Notre lutte n'est pas seulement dirigée contre un régime oppressif, mais aussi contre un système international qui nous ignore et qui permet à de telles atrocités de se poursuivre sans fin.

Nous appelons chaque âme consciente à se lever, à défendre l'Azawad et à faire entendre la voix des opprimés. Ce n'est pas un combat facile, mais il est juste et nécessaire. La survie de notre peuple en dépend.

Le silence n'est plus une option. Nous ne devons pas permettre que notre terre soit effacée, que notre souffrance soit ignorée et que notre avenir soit détruit. Le temps est venu pour chaque voix, chaque action et chaque effort de s'unir dans une lutte pour la justice, la liberté et la dignité humaine.

Nous n'abandonnerons pas, car notre cause est juste et notre droit à l'autodétermination est inaliénable.

Toumast Info 22-03-25


Nous appelons chaque âme consciente à se lever, à défendre l'Azawad et à faire entendre la voix des opprimés.

Ce combat n'est pas facile, mais il est juste et nécessaire. La survie de notre peuple en dépend.


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